Le constat est alarmant : Au 29 juillet , nous en sommes au 43° suicide dans la Police !!!!
Pas une semaine depuis le début de l’année sans un ou plusieurs policiers qui mettent fin à leurs jours . C’est dramatique , inacceptable mais pourtant la réalité effroyable .
Le Ministère de l’Intérieur semble avoir pris des mesures de renforcement des alertes. Le Directeur Général de la Police , dans une lettre émouvante , recommande de renforcer les liens sociaux et conviviaux dans les services .
Nous avions écrit à Monsieur le Ministre et à Monsieur le Directeur Général de la Police Nationale en 2018 pour proposer nos réflexions sur ce fléau toujours plus important : les réponses ont été les mêmes : seules , les organisations représentatives du personnel peuvent siéger dans ces commissions de travail . C’est navrant ; après nos différentes expériences vécues au sein de nos services , nous aurions pu collaborer efficacement avec toutes les instances .
Le sujet est, certes, très complexe et difficile : plusieurs facteurs rentrent en compte :
-la vie professionnelle et tous ses paramètres : la dureté du travail , la hiérarchie ,les contraintes toujours plus difficiles, les horaires , etc..
-la situation familiale : la vie du couple , les enfants , les parents , l’éloignement , l’insertion dans la vie sociale , etc…
Ce combat pour juguler tous ces drames concerne , avant tout , nos collègues actifs qui doivent , en priorité , trouver des solutions , avec notre administration .
Nous apportons , néanmoins , notre soutien à tous les policiers et à leurs familles , frappés par le malheur .
Nous restons à l’écoute et à la disposition de toute organisation qui voudrait bien accepter notre collaboration sur ce fléau .
Bien amicalement
Philippe MOUË – Président National de l’U.N.R.P .