Un policier âgé de 54 ans a été retrouvé mort ce mercredi 7 juillet, dans son véhicule sur le parking du commissariat de Rennes. La piste du suicide est fortement privilégiée par les enquêteurs.
Sur le même thème : Avignon : un policier abattu, la France endeuillée et les syndicats en colère
C’est avec une immense tristesse que nous avons appris qu’un commissaire de police en fonction à la direction générale de la sécurité intérieure avait mis fin à ses jours à Rennes.
— Police nationale (@PoliceNationale) July 8, 2021
Soutien à sa famille, à ses proches et à tous ses collègues.
Le policier faisait partie des services secrets de l’intérieur
C’est sur le parking de la DDSP, Direction départementale de la sécurité publique, au commissariat de Rennes, rue Pierre-Abélard, qu’un commissaire de 54 ans a été retrouvé mort dans son véhicule. Selon une source policière, le policier était commissaire à l’antenne de la DGSI de Rennes. Pour rappel, la Direction générale de la sécurité intérieure a pour mission d’assurer la sécurité du territoire grâce aux renseignements collectés à l’échelle nationale.
L’hypothèse du suicide fortement privilégiée par le procureur et les enquêteurs
D’après les premiers éléments, le policier se serait suicidé avec son arme de service. Le procureur de la République de Rennes, Philippe Austruc, a notamment fait savoir à l’AFP qu’une “enquête en recherche des causes de la mort, confiée à la sûreté départementale de Rennes, a été ouverte. Une autopsie a été ordonnée”.
La date ainsi que l’heure de la mort du policier n’ont cependant pas été précisées, a fait savoir le procureur Philippe Austruc. Le policier aurait, par ailleurs, envoyé un SMS à son directeur zonal avant de mourir.
19ème suicide depuis le début de l’année
Depuis le début de l’année, 17 policiers ont déjà malheureusement mis fin à leurs jours. Le 25 mai dernier, un policier se donnait la mort en Ille-et-Vilaine (35). Selon une étude menée par la Mutuelle générale de la police, 24% des policiers se voient confrontés à des pensées suicidaires et 40% se disent victimes de détresse psychologique.
Selon les chiffres du SICOP, le nombre de policiers s’étant suicidés en 2019 s’élève à 59, soit 60 % de plus qu’en 2018 (33 morts).
