Le commandant de Police de la BRI (brigade de recherches et d’intervention) de l’antenne de Police judiciaire de Nice (Alpes-Maritimes) ayant mortellement atteint un homme de 22 ans lors d’une opération ce mercredi 19 janvier a été mis en examen pour “homicide involontaire”. Il a été placé sous contrôle judiciaire strict conformément aux réquisitions du parquet.
“Les investigations menées, notamment les exploitations vidéo de la scène des faits, les auditions de témoins, le recueil de données techniques sur l’arme utilisée, ne permettent pas à ce jour de contredire la thèse accidentelle avancée par le mis en cause”, a précisé le parquet de Nice.
L’officier de Police, un fonctionnaire expérimenté d’une quarantaine d’années, avait été placé en garde à vue pour homicide volontaire dans le cadre d’une enquête de flagrance confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) de Nice.
Il “affirme n’avoir eu aucunement l’intention d’attenter à la vie de la victime et fait état, lors de ses auditions, d’un tir accidentel lié aux circonstances de l’interpellation”, selon le communiqué du parquet.
Mercredi, une série d’interpellations avait été organisée dans la cité de Las Planas, une cité sensible située dans le nord de la ville dans le cadre de l’enquête sur la mort au cours de la nuit du 24 au 25 décembre, d’un individu de 24 ans, Ermelindo Goncalves Fontes. Ce dernier, avait été tué d’une balle dans la poitrine.
C’est au centre ville rue de la Buffa à Nice, que le commandant de police fonctionnaire a “fait usage de son arme et a atteint la tête de l’un des individus ciblés alors par l’opération de police” a souligné le parquet cité par France Info ici
La victime, née en 1999 et originaire de Marseille, a été touchée par le tir “au niveau de l’arrière du lobe inférieur de l’oreille droite”. Elle a succombé à ses blessures.