Le leader de la France Insoumise a notamment qualifié Alliance de « groupe factieux ». L’Insoumis Manuel Bompard a tenté de désamorcer la brouille, en affirmant que son parti n’est pas « anti-policiers ».
Cette déclaration sur Twitter a fait écho dans le monde policier : « La police tue et le groupe factieux Alliance justifie les tirs et la mort pour refus d’obtempérer. La honte c’est quand ? »
Elle fait suite au décès d’une passagère blessée par des policiers.
Les policiers placés en garde à vue
Le conducteur était suspecté d’avoir foncé sur des policiers lors d’un contrôle et provoquant des coups de feu. Ces derniers ont été placés en garde à vue dimanche à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour « violence avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique.
« Cette mesure est prise en raison de la gravité des conséquences des tirs réalisés et afin de vérifier les conditions d’usage des armes », expliquait dimanche au Parisien le parquet de Paris, au sujet de la garde à vue des trois policiers.
Le ministre de l’Intérieur a réagi, soutenant que les policiers et les gendarmes « [faisaient] un travail courageux, difficile et [risquaient] leur vie à chaque instant ». « Laissons les enquêtes se faire sans les utiliser comme des otages d’une campagne électorale », a-t-il ajouté.
C’est la deuxième fois qu’ Alliance porte plainte pour diffamation contre Jean-Luc Mélenchon.
Manuel Bompard, le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle, et qui brigue sa circonscription dans les Bouches-du-Rhône aux législatives, a essayé de calmer les esprits expliquant qu’il ne faut pas généraliser ces propos à la police : « On n’est pas anti-policiers ou anti-flics, (…) il faut être en capacité d’avoir un débat un peu sérieux sur le sujet », a-t-il poursuivi sur Sud Radio.
De son côté, le syndicat des officiers et commissaires de police (SCSI), souhaite qu’une étude soit faite pour savoir « pourquoi la France est plus touchée » que les autres pays par le refus d’obéir.