Jeux olympiques 2024 : plus de 30 000 policiers et gendarmes seront présents quotidiennement a indiqué le ministre de l’Intérieur aux sénateurs le 25 octobre, justifiant que ce défi est exceptionnel. En effet, 600 000 personnes sont attendues à sur les bords de Seine.
Gérald Darmanin a détaillé les enjeux, les moyens nécessaires pour le bon déroulement des JO 2024 qui auront lieu du 26 juillet au 11 août. C’est une opération d’une envergure exceptionnelle !
La sécurité pendant les Jeux est un défi majeur. L’échec de l’organisation de la finale de la Ligue des champions de Football doit servir de leçon.
D’autant que les JO sont sur le plan organisationnel bien plus compliqués : 40 sites, 10 500 athlètes dont la moitié en Ile-de-France. 22 villes organiseront des épreuves, cela nécessite la présence des forces de l’ordre également.
Quelques dizaines de milliers de forces de l’ordre sont prévues pour la cérémonie d’ouverture en Ile-de-France, mais au total sur la durée des Jeux, ce ne sont pas moins de 150 000 fonctionnaires qui seront réquisitionnés.
Le 26 juillet 2024, jour de l’ouverture des Jeux, 600 000 visiteurs sont attendus à Paris. 35 000 forces de l’ordre sont prévues pour ce jour seulement. A celles-ci vont s’ajouter 3 000 agents privés et environ 3 000 policiers municipaux recrutés pour l’occasion.
Une billetterie gratuite sera mise en place pour contrôler les flux des quais hauts de Seine. Cela permettrait d’éviter l’affluence de la foule et d’avoir l’identité de chaque personne en possession d’un billet.
Pour faire face à ces besoins durant l’été 2024, M. Darmanin a déclaré que toutes les polices et les gendarmeries de France seront mises à contribution ainsi que les élèves gendarmes et policiers. Aucune vacance ne sera accordée pendant la période des JO.
Enfin, aucun événement culturel et sportif n’aura lieu pendant cette période (festivals, Tour de France, Braderie de Lille…). La présence des CRS sur les plages sera très réduite également.