Les chiens policiers comptent parmi les forces de police dans certaines missions telles que la défense-intervention ou la recherche de matières dangereuses, de drogues.
Ils ont aussi droit à une retraite et c’est bien normal. Bien souvent, ils sont adoptés par leur maître policier. Ils peuvent également l’être par un particulier.
À Rennes, trois malinois sont dans l’attente d’une famille qui voudra bien les accueillir.
Cela fait près de deux cents ans que la police et les chiens collaborent pour mener à bien des missions spécifiques telles que sauver des personnes de la noyade, première intervention pour les chiens policiers en 1845. À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, les premiers chiens policiers apparaissent sur tout le territoire français. Ils sont maintenant connus et reconnus, indispensables pour certaines interventions et/ou missions.
Comme l’uniforme en France, les chiens interviennent en défense-intervention : opérations de contrôle, intervention contre des individus dangereux, mais aussi en recherche de matières dangereuses et/ou drogue.
Ils arrêtent de travailler vers l’âge de 8 ans
Les premiers chiens policiers étaient des bergers allemands, progressivement remplacés par des malinois, race désormais majoritaire aux côtés des policiers. Pourquoi malinois ? Tout simplement parce qu’ils sont réactifs et inépuisables. Ils sont formés assez jeunes, entre un an et trois ans, dressés par un spécialiste au sein de la police.
Après six mois de présence au sein de la police, ils peuvent aller sur le terrain afin de dissuader dans un premier temps. L’âge de la retraite varie selon le travail : sept ans pour les chiens d’intervention, car plus souvent touchés et blessés et huit ans pour les chiens de recherche. Même si les chiens peuvent encore « travailler », ils vieillissent et donc fatiguent plus rapidement.
Les chiens restent dans de nombreux aux côtés de leur maître
L’âge de la retraite arrive à grands pas ! Que deviennent-ils ? Les chiens restent dans de nombreux cas aux côtés de leur maître policier. Il arrive parfois que le maître ne puisse pas l’adopter. Il faut trouver un nouveau maître. C’est le cas en ce moment à la brigade cynophile de Rennes où trois malinois attendent une nouvelle famille.
Les chiens ont aussi une maison de retraite dans les Bouches-du-Rhône
Certains chiens ne peuvent pas être adoptés ou ne peuvent pas travailler dans la police : pas assez sociables, n’apprécient pas la compagnie d’autres animaux ou même ayant un problème alimentaire.
Pour que ces chiens aient une belle retraite, une maison de retraite pour chiens a ouvert ses portes en 2021 près de Marseille, unique en France pour le moment. Certaines autres maisons de retraite en France pourraient voir le jour prochainement.
Crédit photo : Photo de Dana Sarsenbekova sur Unsplash