Le 18 août dernier, une menace terroriste manuscrite a été reçue à l’école de police de Nîmes, dans le Gard. Trois écoles de police, incluant Nîmes, étaient menacées. Après de multiples investigations et la confirmation que tout allait bien, les écoles ont pu être réintégrées.
Les écoles de Nîmes (Gard), Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et de Oissel (Seine-Maritime) ont été les cibles de menaces terroristes. Tout le monde a dû être évacué, pendant une nuit et le début de la journée suivante, le samedi 19, et protégé le temps de vérifier, fouiller, s’assurer que les lieux n’étaient pas menacés..
Selon la Direction générale de la police (DGPN), une intervention a été nécessaire, à la suite d’un courrier reçu indiquant des menaces terroristes, dans ces trois écoles nationales de police (ENP) pour sécuriser le cas échéant les lieux et les élèves.
Les chiens policiers appelés à la rescousse
Des brigades cynophiles ont été nécessaires pour rechercher de quelconques menaces. Ce courrier a dû être menaçant puisque les trois écoles ont été évacuées entièrement. La DGPN n’a rien indiqué de plus que ce courrier reçu à l’école de Nîmes : elle n’a pas donné la nature de la menace entre autre.
Dans le Gard, les policiers, accompagnés de leurs fidèles compagnons, ont procédé à une fouille minutieuse de l’école, mais rien de suspect ou d’anormal n’a été trouvé. Une enquête est tout de même ouverte au sujet de cette menace.
Concernant la Seine-Maritime, il semble que l’alerte donnée n’est pas fondée. Il n’y a donc pas de suite pour le moment.
Après vingt-quatre heures de pression, de stress, d’angoisse et de travail minutieux de la police, les élèves ont pu rejoindre leurs écoles respectives. Si pour le moment, rien de suspect n’apparaît, une enquête est menée par la police judiciaire de Nîmes.
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