Les retraités de la police bientôt dans la rue
Une minute de silence a été observée en mémoire des 14 camarades disparus cette année dans l’exercice de leur fonction, dont les trois policiers victimes des attentats de janvier
Une quarantaine de veuves et retraités de la police se sont retrouvés pour leur assemblée générale départementale à Saint-Lô
S’ils n’étaient pas de la manifestation des retraités la semaine dernière, les adhérents à l’Union nationale des veuves et des retraités de la police sont appelés à la mobilisation autour du 1er avril.
Une invitation rappelée le 17 mars, à Saint-Lô, à l’occasion de l’assemblée générale de la section départementale.
Après un dépôt de gerbe prévu à la stèle de l’hôtel de police de
Saint-Lô, l’assemblée s’est tenue à l’hôtel de ville où le président Fernand Lods a évoqué les difficultés économiques et sociales, «une actualité qui a malheureusement peu évolué. Le pouvoir d’achat des retraités est et reste une préoccupation majeure».
Le représentant des retraités de la police de la Manche pointe les réformes qui ne font «qu’aggraver la situation et le décrochage» et, comme les manifestants descendus dans la rue le 17 mars, il attend une revalorisation des pensions de retraite, toujours bloquée.
Le syndicat réclame la prise en compte «de l’évolution réelle des prix, en particulier des dépenses contraintes».
Sont citées : les hausses des factures d’électricité, de gaz, des assurances habitation…«Bien vivre de sa retraite, c’est pour Fernand Lods, disposer d’une pension suffisante à une vie décente.»
«L’accès aux soins de qualité étant de plus en plus menacé», voilà ensuite l’autre inquiétude exprimée au nom des retraités de la police qui se sentent plus que jamais ignorés par les politiques.
G. L.