Un nombre non négligeable de gérants de magasins n’hésitent plus à placarder le visage des voleurs opérant dans leur commerce. Même si cela est de plus en fréquent, cette dénonciation n’est pas légale.
Répandue dans les pays anglo-saxons, cette pratique a franchi l’atlantique jusque la France. En effet, beaucoup de commerçants révèlent le visage des voleurs dont ils sont victimes à répétition.
Commerce, réseaux sociaux, les commerçants ayant surpris des voleurs dans leur enseigne affichent leur visage : d’une part, pour un effet dissuasif, d’autre part, pour prévenir les collègues commerçants.
Sanctions possibles : verbalisation et détention
Le traitement de l’image sans l’accord de l’individu est interdit en France, cela s’appelle non-respect de la protection de la vie privée selon l’article 226-1 du Code pénal. Cet article prévoit un an de prison et de 45 000 euros d’amende.
Non coupable jusque preuve du contraire
Si la culpabilité n’est pas prouvée, alors l’accusé est présumé innocent. Dans le cas contraire, les droits de l’individu sont bafoués