Audience avec Madame Caroline KRYKWINSKI, Chef de cabinet de Monsieur DUSSOPT, Secrétaire d’Etat à la Fonction Publique, assistée de Madame la Sous-Directrice des Politiques Sociales à la DGAFP.
Présents : Michel SALINGUE (FGR/FP), Félix VEZIER (ANR), Claude MARCHAL (UNPRG), et Philippe MOUË (UNRP).
Suite à la demande du Pôle des retraités de la fonction publique, nous avons été reçus pendant une heure.
Après les présentations respectives, trois points essentiels ont été abordés :
- Mécontentement des retraités face à la hausse de la C.S.G
- Réforme des retraites prévue pour 2019.
- L’action sociale interministérielle.
Hausse de la C.S.G : Madame KRYKWINSKI prend note et comprend notre mécontentement sur ce sujet.
Les retraites : La réforme sera basée sur un système universel de retraites : pour cela, des groupes de travail spécifiques Fonction Publique seront mis en place. On restera sur un régime par répartitions avec prise en compte de la pénibilité. Toute l’année 2018 sera consacrée à un temps de concertation pour prendre en compte les spécificités de chacun qui débouchera sur un projet de loi durant l’été 2019, si tout va bien.
Beaucoup de paramètres seront pris en compte, le but étant d’avoir un régime plus équitable sans défavoriser les régimes actuels.
L’examen du niveau de rémunération sera étudié pour la prise en compte des primes, éventuellement.
C’est une réforme complexe techniquement et sensible politiquement car il faut prendre en compte la gestion des âges de la vie pour mieux accompagner les fins de carrière.
Il faut aussi penser à la reconversion pour les métiers pénibles.
Action sociale : La diminution du budget 2017 n’a eu aucun impact sur l’ensemble des engagements de l’action interministérielle ;
Il faut sacraliser cette enveloppe budgétaire ; on peut la diminuer tout en impliquant un effort supplémentaire des ministres concernés.
L’aide au maintien à domicile est une prestation principale qui a été suspendue pendant plusieurs années et rétablie en 2012.
En 2016, il y a eu 1700 bénéficiaires de cette allocation : c’est trop peu, nous le concevons.
Pour plus de communication envers les retraités, nous avons pensé à mettre des encarts dans le magazine « Notre Temps ».
Notre réponse : Ne serait-il pas plus judicieux de placer une lettre d’infos annuelle dans nos bulletins de pension car cela toucherait tous les retraités fonctionnaires ; ceux-ci ne lisent pas tous « Notre Temps » ?
Notre proposition a paru très pertinente et a fait l’objet d’une note particulière.
Fin de l’audience 11h00.
Rédacteur : Philippe MOUË UNRP