Depuis le début du mois dans certaines villes de France, policiers et gendarmes sont équipés de caméras-piétons VB400 de chez Motorola. Un nouvel accessoire permettant aux forces de l’ordre et la population de se protéger en cas de litige et de débordement.
En septembre dernier, Motorola à remporté l’appel d’offre lancé par le ministère de l’Intérieur pour la production des quelques 30 000 exemplaires de caméras-piétons. Robustes, faciles d’utilisation, ces nouveaux modèles possèdent une autonomie allant jusqu’à 12 heures.
Attachées au buste des membres des forces de l’ordre, elles permettent désormais de filmer l’intégralité des interventions une fois allumée manuellement. Les images filmées pourront être utilisées dans le cadre judiciaire lors d’une enquête ou d’un procès. Pour le moment, plus de 2 000 patrouilles de policiers et gendarmes sont équipés. D’ici fin juillet, 4 000 patrouilles devraient en être équipées.
“Un rythme soutenu de livraisons permettra ainsi d’équiper l’ensemble des patrouilles d’une caméra-piéton d’ici la fin du mois de septembre” explique le ministère de l’Intérieur à travers un communiqué.
Des caméras qui inquiètent les défenseurs des libertés individuelles
Les caméras sont toutefois source de problèmes pour certains. Pour les défenseurs des libertés individuelles, le problème survient du fait que les citoyens filmés ne peuvent ni s’opposer, ni avoir accès aux images filmées lors des patrouilles. Après chaque interventions, les images sont directement stockées sur le serveur sécurisé de chaque caserne et chaque commissariat pour une durée de 6 mois avant d’être supprimées.
Cependant, avant qu’un citoyen ne soit filmé par les forces de l’ordre, il demeure obligatoire de signaler que le citoyen est filmé. Il sera impossible pour lui de s’opposer à l’activation de la caméra.